Je suis un vampire. Jamais personne n’aurait imaginé que nous existions. Tout le monde croit au rationnel, tout le monde croit que la vie n’est faite
que de logique, mais ils se trompent tous. Longtemps nous avons été caché, nous nous sommes nous même créé des barrières pour éviter d’infliger
notre existence aux mortels. Cependant un des nôtres ne respecta pas la règle, et ici même, dans la petite ville d’Angleterre Jackson’s Fall, célèbre
pour ses histoires vampiriques. Il y eut une grande chasse aux vampires, une grande partie de notre communauté fut condamnée à un emmurement barbare,
dans un vieil asile, qui se consuma les portes fermées.
L’histoire aurait pu se terminer là, mais sachez que dans notre monde, nous ne sommes pas les seules créatures de contes et romans, les sorciers, eux aussi,
ont du se cacher à l’humanité dominante. Nous avons en commun une seule chose, nous les vampires, et eux les sorciers: la haine du genre humain. Une sorcière
aida les martyrs vampires à survivre au grand incendie, et alors que tout le monde savait le bâtiment vide, nous vivions dans les sous-sols, les ruines de l’asile.
Je suis un vampire. Maintenant, nous sommes sortis de l’asile, sains et saufs.
Seulement, les plus durs d’entre nous se demandent pourquoi toujours se cacher aux humains. Nous sommes des centaines désormais à
avoir intégré la société humaine, pour vivre comme eux. Depuis quelques temps, ils se doutent de quelque chose, ils savent qu’il y a, parmi eux, des imposteurs,
des personnes anormales, nous. Certains vampires s’affirment, continuent de s’alimenter d’humains, et d’autres, comme moi, jettent leur dévolu sur des animaux.
Les tensions montent, je suis certain qu’il y aura du sang, beaucoup de sang. Je suis un vampire, mais après tout, suis-je humain ?