||  The Chronicles of Narnia.
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 Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...

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Miraz de Telmar

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Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  _
MessageSujet: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeMer 7 Juil - 21:31

Une tiède nuit d'été soufflait une brise douce dans les rues de la ville, dissipant à peine l'air encore lourd qui stagnait dans les passages les plus étroits, coincés entre les façades lépreuses de maisons en torchis. Des lampes, à intervalles réguliers, dissipaient un peu, dans les artères les plus fréquentées, l'obscurité nocturne que les tavernes et la vie nocturne emplissait d'un brouhaha continu.
Le soleil était couché depuis peu, et la rumeur ne baissait pas tandis que s'opérait l'informelle relève entre les populations diurnes et celles qui ne mettaient le nez dehors que la nuit, entre la garde de jour et celle de nuit, ce qui permettait aux premiers d'aller profiter du confort des tabourets des tavernes et de se rincer le gosier à grands renforts de bière bon marché. Un peu partout dans les troquets de la ville, comme tous les soirs la fête battait son plein et des tablées entières du petit peuple de Telmar, de marchands de l'étranger, de prostituées en quête de revenus, de gens qui n'avaient rien d'autre à faire et d'autres qui avaient leur propres raisons -souvent peu recommandables- de se trouver là célébraient avec une ferveur impressionnante le culte des dieux du vin, de l'ivresse et de la bagarre. On buvait, on s'embrassait et on se battait dans un joyeux désordre cependant surveillé de près par le guet de nuit dont le travail principal consistait à limiter les esclandres et à épingler les survivants des batailles rangées qui éclataient dans les troquets, et à faire régner un semblant d'ordre dans le marasme des bas quartiers de la ville. Plus haut, plus près du château et dans des endroits mieux fréquentés leur boulot était plus simple mais les plus malchanceux et les plus solides étaient en général affectés à la ville basse, où les nuits étaient rarement reposantes et paisibles.

Dans une des nombreuses auberges de la ville, on jasait bon train sous les poutres du toit miteux, et quatre soldats profitaient enfin d'un peu de repos pour trinquer avec un collègue de nuit qui avait échappé à la vigilance de son sergent pour se donner du coeur à l'ouvrage et s'envoyer quelques pintes derrière la cravate.

Leur collègue repartit au bout d'un long moment, et les quatre compères passablement éméchés décidèrent qu'il était temps d'aller voir ailleurs si la bière était plus fraîche. L'atmosphère des rues n'était guère plus fraîche que celle de la taverne, et ils titubèrent un moment, dans leurs armures imposantes, traversant les rues qui, à mesure qu'ils progressaient vers le château, se vidaient et devenaient plus calmes. Plus sombres, aussi, et dans l'obscurité patrouillaient des détachements du guet de nuit en armure complètement, veillant sur le sommeil des citoyens les plus fortunés, prêts à chasser les malandrins qui oseraient pointer leur nez crasseux ici.
Les quatre soldats traversèrent les larges avenues bordées de résidences cossues et de commerces de luxe, pour atteindre les abords les plus proches de la citadelle qui, sans être des zones richement peuplées, étaient l'endroit où vivait une frange de la société qui, sans rouler sur l'or, vivait cependant honnêtement; c'était là, en outre, que se situaient la plupart des demeures allouées aux familles des hommes du Guet et de la garde royale. Un endroit calme, sans histoires, sauf en de rares cas... Comme ce soir-là.
Dépassant une impasse que la lumière des lampes laissait dans le noir complet, les compères entendirent, traversant le brouillard d'alcool et de fatigue qui les abrutissait, le cri caractéristique de la donzelle prête à se faire égorger toute vive. Ils ne pressèrent pas le pas pour autant, ne serait-ce que parce qu'ils tenaient à peine debout et qu'ils étaient quasiment ivres morts. Pas question de rentrer au mess avant d'avoir décuvé un peu, le régent ne rigolait pas avec l'ivrognerie de sa garde, et les punitions étaient sévères. Tous les quatre avaient suffisamment récuré les latrines du corps de garde pour bien saisir le concept de modération en ce qui concernait la consommation d'alcool.

Aussi, ce fut avec un brin de difficultés que nos vaillants défenseurs de l'ordre atteignirent l'entrée de la ruelle et interpelèrent le malandrin, de leurs voix épaisses entrecoupées d'hésitations et de "hips" caractéristique du gros buveur de bière.
L'homme ricana et attrapa la jeune femme à bras le corps, un bras autour de ses épaules, la lame de son couteau glissée sous sa gorge. Le gars était maigre à faire peur, le regard fou, les cheveux en bataille, l'air nerveux comme un lapin perfusé à la harissa. Il présentait toutes les caractéristiques du camé qui cherchait à tout prix un moyen de grappiller quelques sous, et pour qu'il s'aventure dans un quartier si bien tenu par le guet, il fallait vraiment qu'il soit inconscient, ou désespéré. Ou les deux. La fille, elle, semblait un peu perdue, mais surtout très, très en colère, et avait visiblement opposé une certaine résistance à son agresseur; l'homme avait des griffures au visage, mais les soldats ne savaient que trop bien quelles forces pouvait déployer un drogué en manque, poussé par la faim, les affres du désespoir, de la misère et de la folie.

-Allez donc, messieurs, n'allez pas me dire qu'il est malvenu de ma part de profiter de pareils atouts! Lança le bonhomme d'un ton goguenard, tout en palpant les épaules fines de la donzelle avec une lueur malsaine dans le regard.

Un ricanement étouffé lui répondit, suivit d'un glapissement douloureux. Visiblement, l'un des pieds nickelés était d'accord, mais avait été fustigé de son inconvenance par une paire de coudes dans l'estomac. Non pas que les hommes du guet n'appréciassent pas la vue de la petite jeune femme, les cheveux défaits, à la merci de son agresseur, mais ils avaient une réputation à tenir et de toute façon ils étaient presque tous trop ivres pour y voir clair.

-L.. lâche la, ou bien il t'en cuira! S'exclama l'un d'eux dans une vaillante tentative de justifier son statut d'homme de loi.

Un rire leur vrilla les tympans, et l'homme resserra sa prise sur sa victime, la soulevant du sol.

-C'est elle d'abord qui va trinquer, les amis; alors soyez aimables, allez cuver votre vinasse plus loin si vous voulez pas avoir une mort sur la conscience.

Quelque chose indiquait cependant que ce ne serait pas la première qu'ils auraient à se reprocher, et certainement pas la dernière. Cela dit les soldats ne se dégonflèrent pas, et, ivres d'alcool et de testostérone, sans doute persuadé que la donzelle serait reconnaissante envers ses sauveurs, le plus maigrichon des quatre sortit sa rapière et défia le voleur; à nouveau ce dernier ricana, et un filet de sang glissa sur la gorge virginale de la jeune femme.

-Pas de bêtises, les amis... Lança-il à voix basse. Ou bien elle y passe.

Un haussement d'épaules plus tard, le soldat essaya de lui rentrer dans le lard, nonobstant le fait que la victime se trouvait entre lui et sa cible, ce qui pourtant n'handicapa guère l'assassin. La lame de son couteau dérapa sur la cuirasse du garde, et trouva son chemin jusqu'aux organes internes à la faveur de la jointure entre deux plaques, perçant les côtes, le poumon, puis le coeur. L'homme gargouilla un instant puis s'effondra en crachant du sang par la bouche avant d'être tranquillement repoussé par son meurtrier.

-D'autres amateurs?

Étrangement, personne ne lui répondit, à part le claquement caractéristique de sabots ferrés sur les pavés. Ce son, solitaire et incongru, perça le silence qui précéda la question de l'assassin; des renforts? Non, ce n'était que le bruit d'un seul cheval, au pas, comme s'il avait toute la vie devant lui pour arriver à son but. On entendit plusieurs fois le chuintement de lames sorties du fourreau, mais si l'agresseur avait bien tendu l'oreille, il aurait entendu que le compte n'y était pas; le bruit des sabots s'arrêta, et il y eut, à l'entrée de la ruelle, un long reflet, celui d'une lame à nu, et une silhouette, celle du cavalier solitaire.

-Lâche la.


Les mots, prononcés d'une voix grave, tombèrent comme des blocs de plomb.
L'assassin raffermit sa prise sur la donzelle d'un air décidé, laissant sur sa peau de longues traînées de sang frais; il semblait bien décidé à sauver sa peau au prix, s'il fallait, de celle de sa victime. L'inconnu ne lui en laissa pas le temps et d'un coup de talons, poussa sa monture au trot, forçant les gardes à s'écarter de son passage; un éclair perça l'ombre et quelques mots claquèrent comme la mèche d'un fouet:

-Baisse-toi!

Il fallut un moment aux hommes du guet pour comprendre que cet ordre avait été intimé à la jeune femme, qui eut le réflexe salutaire de lui obéir. Le cavalier passa comme une ombre, comme si la mort elle-même s'en était venue pour faucher, d'un coup de lame, la tête de l'assassin. Elle jaillit, et tomba au sol tandis que son corps vacillait avant de tomber en arrière, et le sang coula à flots sur le pavé. Avec une habileté remarquable, l'inconnu fit volte-face au fond de l'impasse et mit pied à terre, l'épée toujours à nu, sous le regard stupéfait des trois gardes restants qui restèrent confondus de stupéfaction de de respect, et qui, dans un même élan un peu maladroit, se mirent au garde à vous, raides comme des piquets, un filet de sueur sur la tempe.
L'homme était très grand, vêtu de l'uniforme de l'armée telmarine, et portait malgré la chaleur du jour un vaste manteau brodé d'or; son casque était martelé de filigranes précieux et une chaine massive portait un onyx qui jetait des éclats mats dans la pénombre. Il fallait être aveugle pour ne pas reconnaître, rien qu'à sa tenue, un officier de haut rang; mais ce qui alerta plus encore les hommes du guet, ce fut son visage. Barbu, les cheveux coupés courts autour d'un visage barré d'une longue boursouflure pâle qui contrastait affreusement avec son teint mat, il avait des yeux étranges, durs, glacés, d'une clarté presque transparente.
Même ivres morts, même abrutis de fatigue, les trois hommes reprirent pied et la trouille glacée et absolue que leur inspirait cet homme les dégrisa illico. Pas besoin d'être un grand cérébral pour savoir que ça allait chauffer pour leur matricule... Perhan de Guise, dit Perhan le Balafré, n'était pas un tendre, et si le régent l'avait rappelé à Telmar c'était signe que les choses allaient bouger.

-Rompez, soldats.

La voix grave du duc rompit le silence tendu qui s'était installé, et les trois soldats obéirent sans même réfléchir à ce qu'ils faisaient, pressés de mettre la plus grande distance entre eux et leur supérieur.
Et puis, essuyant la lame de son épée sur les vêtements de sa victime, il poussa du pieds le second cadavre, et secoua la tête avec un air désapprobateur, une petite moue aux lèvres, avant de poser ses yeux de glace sur l'ex-victime, éclaboussée de sang, le jupon moucheté de rouge.

Perhan eut un signe de tête assorti d'un sourire sans joie.

-Sois plus prudente à l'avenir.

Un silence, puis...

-Ton nom?
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Elora Greenfield

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MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeJeu 8 Juil - 2:10


    La nuit était fraîche& sombre à travers bois& forêts; tout simplement parfait. C'est vrai, il n'y avait rien à dire, une nuit calme, paisible du moins, elle y était jusqu'à se que j'atteingne Telmar. Là, se fut tout l'inverse. La nuit était bien plus éclairée& beaucoup plus bruyante. C'est comme si le Silence n'existais pas ici. Toujours sur ma fidèle monture, je commençais à chercher une simple auberge encore ouverte à cette heure si tardive. Quand enfin je trouvai, j'y entra, laissant Pierre de Lune à l'entrée. Je demandai une chambre pour la nuit, une fois fais, je montai déposer mes quelques affaires puis reparti pour une balade nocturne dans les rues pourtant bien trop remplie à mon goût pour cette heure.

    J'allais entrer dans une ruelle, beaucoup moins éclairée que les précédantes mais toujours aussi bruyante jusqu'à se que je découvre un homme au sol, qui visiblement était un soldat, trois autres soldats qui tenaient bien difficilement sur leurs deux pieds puis un autre homme qui tenant fermement une jeune femme. Je m'adossai contre le mur puis regarda toute cette agitation. Du moins, une agition qui ne dura seulement jusqu'à l'arrivée d'un homme sur sa monture, épée sortie du fourreau. Un simple sourire, légèrement démoniaque, s'afficha sur mes lèvres.

    L'agitaion dissipée, je me dirigea d'un pas sûr dans le fond de la ruelle jusqu'à se que l'homme m'interpelle. Je m'arrête puis le regarde, de haut en bas, de mon regard sombre enfouille sous mon capuchon de ma cape. J'emis un léger rire, discret& plutôt moqueur.

    ' Pourquoi vous donnerais-je mon nom ? Je ne vous connais point, je n'aie aucuns renseignements qui me conserne à vous donner. '

    Je m'approche, à mes risques& périls. Je m'arrête à sa hauteur, regarde la femme de haut, très haut. Trop, haut.. Je n'étais pas d'un rang bien assez élevé pour la regarder ainsi, mais mon caractère fit, que j'aimais rabaisser les personnes connues ou non..

    ' Mlle Elora Greenfiled. C'est ainsi que je me nomme. '
    dis-je avec froideur.



    #Excuse, sa ne vaut pas tellement se que tu as fait toi, mais bon, vu l'heure aussi, peut être ferais-je mieux demain ..
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Miraz de Telmar

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MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeJeu 8 Juil - 8:04

-Tu n'as rien à faire ici, citoyenne; lança Perhan d'une voix irritée à la forme sombre qui venait de se joindre à eux.

Incontestablement une femme, à entendre la voix douce qui s'était échappée du capuchon, mais le duc n'était pas ce soir d'humeur à faire causette; un homme du roi avait été tué en pleine rue et ça, c'était bien plus important aux yeux du militaire. Mais l'inconnue ne semblait l'entendre de cette oreille, et, se détournant de la fille au jupon ensanglanté, gratifia celle qu'on appelait Elora d'un regard à côté de qui un blizzard d'hiver faisait figure de gentillette brisé d'été. On aurait pu ancrer un cargo avec le poids des mots qu'il laissa tomber d'une voix grave, glacée, une voix de sépulcre.

-J'ai mes raisons de demander le nom de toute personne qui s'aventure à l'endroit où on vient de tuer un de mes hommes, Elora Greenfield, tout comme j'ai mes raisons de me méfier de tout étranger.


Ses yeux de glace se plissèrent un instant, méfiants, féroces; des yeux d'animal sauvage, de meurtrier. Cet homme là avait du sang sur les mains, ça se sentait, ça se voyait dans chaque fibre de son être, comme s'il n'avait jamais vécu que pour tuer. Et pourtant il restait droit et fier, il semblait dur et implacable comme la lame qu'il maniait et qui rejoignit son fourreau d'un geste sec; il fallait traquer, au fond de l'abîme de cristal de ses yeux clairs l'indice d'une quelconque humanité mais elle était bien là, et quelque chose suggérait que le Balafré n'était pas la machine à tuer que l'on prétendait.

-Passe ton chemin, reprit-il, et un voile de lassitude tomba sur ses traits défigurés.

Il se détourna résolument, et franchit d'un pas la distance qui le séparait de la femme qui avait échappé de peu à la mort; sans douceur, mais sans méchanceté non plus, il passa une main gantée sur la blessure qu'elle avait au cou, comme pour s'assurer qu'elle n'était pas profonde, à peine une éraflure causée par la lame du bandit, rien de bien méchant.
Perhan eut un hochement de tête et un nouveau sourire tordit sa bouche.

-Tu l'as échappé belle, dit-il en lui tapotant l'épaule d'un geste paternel.

Il n'avait pas à lui conseiller d'être prudente; c'était son devoir à lui, comme à celui de tout officier de l'armée, de veiller à ce que quiconque à Telmar puisse circuler en ville sans craindre d'être menacé; ça allait chauffer, au château, et Perhan comptait bien faire passer aux trois ivrognes restants l'envie de jouer les barriques à bière après le service. Sans compter que le Régent n'était pas connu pour sa patience et sa magnanimité et demanderait des comptes sans tarder.
Mais qu'est-ce qui lui avait prit de quitter sa paisible retraite pour venir à nouveau crapahuter en ville? Se demandait sombrement le vieil officier qu'un ordre royal avait extirpé de sa torpeur quelques jours plus tôt. Tout ça pour quoi? Pour voir un soldat ivre se faire planter par un crétin assez inconscient pour s'aventure dans un quartier tenu par le Guet?

Voyant la tête du mort qui louchait affreusement sur le pavé, gisant dans une mare de sang, il regretta un peu son geste, mais hier comme aujourd'hui la colère prenait souvent le dessus sans qu'il sache vraiment ce qu'il faisait. Et puis des images revinrent, des souvenirs de bataille, de sang, d'horreur, et le vieux duc se souvint très nettement pour quelle raison il avait désiré prendre sa retraite.

Parce qu'il en avait marre.

Accroupi près du corps de son subalterne, occupé à dégrafer de son uniforme l'écusson du guet, il leva un regard vide sur les deux femmes.

-Morbleu, vous êtes encore là, toutes les deux?
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Layla Harper

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Layla Harper

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MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeVen 9 Juil - 14:41

Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Katie-Morgana-icon-katie-mcgrath-7878445-100-100Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  2ezoh9jUne soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Cloudy01b
Une soirée bien arrosée et tout peut arriver...
Feat. Elora Greenfield & Perhan & Layla Harper
"La chance, c'est la faculté
de s'adapter instantanément
à l'imprévu."
(Alfred Capus)


    Telmar, la cité près du château était une chose à voir au moins une fois dans sa vie de Telmarin. Aussi animée le jour que la nuit. Les marchands faisant toujours leurs affaires quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, bien qu'ils ne vendaient pas vraiment les mêmes choses à cette heure tardive. Pour une fois Layla était restée paisiblement dans la cité de son enfance, enfin enfance… Elle ne se souvenait même pas de cette ville. Elle y avait vécu jusqu'à ses quatre ans environ mais elle n'en avait aucun souvenir et se demandait si Wisdom en avait lui… Mais malheureusement, son frère ne pourra jamais lui répondre. Mort depuis peu dans cette ville, sa mort était la seule raison de la présence de Layla dans ces lieux. Elle voulait et devait savoir ce qui était arrivé à Wisdom et le meilleur moyen de savoir, c'est encore d'enquêter et ce n'était pas en restant dans son village dans les plaines qu'elle trouverait la réponse. Elle n'était revenue dans cette ville que pour cette raison, elle ne comptait même pas rester aux abords du château.

    Layla avait passé sa journée à essayer de discuter avec les soldats de la cité, certains devaient bien connaître son frère et savoir quelque chose. Elle avait même fait l'effort de s'habiller en femme pour une fois, une robe bleutée assez discrète laissant cependant ses frêles épaules se dorer sous le soleil le Telmar. Mais ses recherches de jour avaient été peu concluantes malgré que Layla ait essayé d'être féminine. Mais avec un peu de chance, la nuit et l'ivresse permettraient de dénouer certaines langues, même les moins attendues.

    Telmar la nuit était tout aussi animée que le jour, surtout pour les taverniers. Les hommes expulsant leur stress dans une chope de bière. Layla avait déjà essayé de tirer des informations par quelques soldats ivres. Mais soit ils étaient trop ivres pour répondre à la moindre question, rien que pour qu'ils arrêtent leurs paroles déplacées, c'était presque mission impossible de leur faire dire quoique ce soit d'autres. Puis il y avait ceux pas encore assez ivres pour répondre sans poser de question. Au bout d'un moment, Layla déclara forfait. Elle n'arriverait à rien avec ces hommes ce soir là. Après avoir réussi à se débarrasser d'un soldat un peu trop collant, la jeune Telmarine se rendit dans la rue. L'air frais envahit son corps, lui rendant son teint pâle. La chaleur qui régnait dans cette taverne lui avait fait monté le rouge aux joues ou alors était ce le peu de vin qu'elle avait bu. Layla ne serait pas vraiment le dire mais l'air vivifiant du soir lui faisait du bien, ça lui rappelait les soirées dans les champs près de la maison de son père. Il ne manquait que l'odeur de l'herbe et les champs tout court. Layla avait encore un peu de mal à s'habituer à la vie dans une cité, trop habituée à la campagne. Mais il fallait bien un début un tout, c'est une expérience qu'elle pourra raconter à ses petits enfants, si elle avait un jour… Elle soupira en se disant qu'il faudrait déjà qu'elle se trouve le mari avant de penser aux maris de ses enfants si elle aurait. Enfin à dix-huit ans, Layla avait encore le temps de voir venir, elle n'avait pas l'attention de jouer à la maman poule tout de suite, elle voulait profiter de sa jeunesse. Deux personnes de sa famille était parties trop tôt, bien avant qu'elles aient pu profiter pleinement de leur vie.

    Layla s'étira doucement avant de prendre le chemin le plus court pour rentrer chez elle. Elle quitta la rue principale remplie de monde. Elle connaissait un raccourci pour rentrer à la maison de son frère plus vite. Elle prit donc une petite ruelle beaucoup moins éclairée que la grande rue qui traversait toute la cité. Moins éclairée donc moins de monde donc Layla retrouverait bien plus vite son lit. Les recherches attendraient le lendemain. La jeune Telmarine marchait d'un bon pas dans les ruelles de la ville quand un élément imprévu et non des moindres allait l'empêcher de pouvoir continuer son chemin paisiblement. Un homme, bien plus vieux que Layla, d'environ une trentaine d'année, lui barra soudainement la route. Il était maigre mais tout de même bien plus grand qu'elle. Il la regardait d'un façon particulièrement malsaine qui rendait Layla mal à l'aise. La jeune femme aurait préféré ne pas croiser son chemin et quand elle essaya de faire demi tour pour garder une bonne distance avec cet homme au souffle rauque mais ce dernier se jeta sur elle avant qu'elle eut le temps de faire quoique ce soit. Layla se mit alors à hurler à pleins poumons et se débattit du mieux qu'elle pouvait. Elle n'avait pas eu le temps de prendre sa dague ou quoique ce soit d'autres autour d'elle pour se défendre. Elle griffa le visage de son agresseur mais elle faisait plus chaton face à un loup assoiffé. Layla préférait ne pas imaginer ce que cet homme était prêt à lui faire mais son regard en disait long sur ses attentions mesquines. Suite à son appel à l'aide, quatre soldats accoururent dans la ruelle. L'homme serra Layla contre lui et lui mit sa dague sous la gorge. Elle sentit le métal froid contre sa peau et la moindre idée et espoir de s'enfuir s'évanouit aussitôt et même encore plus vite quand elle vit l'état des soldats. A moitié ivres, elle se demanda ce qu'ils pourraient bien faire pour la sauver. Les paroles de son mystérieux agresseur ne la rassurèrent vraiment pas. Elle sentait les larmes montaient à ses yeux noisettes mais elles n'arrivèrent pas à s'y échapper, comme retenues par un voile invisible. Layla regarda les soldats d'un air suppliant, elle les suppliait de l'aider, de ne pas la laisse ainsi, à la merci de ce malade qui lui tripotait les épaules à la manière d'un vieux pervers édenté. L'homme planta alors doucement sa lame dans la gorge immaculé de Layla. Cette dernière ne put s'empêcher de gémir sous la douleur et se mordit la lèvre inférieur comme pour faire disparaitre la douleur. Elle sentit la lame glacée lui rentrait doucement dans la peau et un liqueur épais et tiède coula doucement sur son cou.

    Dans un acte de bravoure ou de folie, un des soldats courut vers les deux Telmarins mais il fut repoussé aussi vite qu'un enfant. Horrifiée, Layla vit le sang s'échappait du ventre du malheureux pour tâcher sa robe d'auréole rouge. La Telmarine regarda le visage du jeune soldat. Il sentait le vin à plein nez et doucement la jeune femme vit les yeux du malheureux se voilaient, la vie quittait son corps. L'un des quatre soldats était à terre, les trois autres étaient aussi désemparés que la jeune femme. Le souffle coupé et le cœur battant, Layla eut la vision que jamais elle ne sortirait de cette situation. Elle allait mourir là, sous les regards impuissants de trois soldats ivres, elle allait mourir sans raison. Comme Wisdom… Cette cité ne devait pas être faîte pour les Harper… Au loin, un bruit de sabot raisonnait dans la rue, un bruit anodin dans une ville près d'un château. Un marchand qui rentrait ? Sûrement. Cela pouvait être aussi un habitant qui rentre chez lui ou un étranger qui voulait voir le château de Telmar. Tant de possibilités pouvaient exister mais celle de fuir étaient pourtant très réduites pour Layla. Finalement ce cheval n'était pas monté par un voyageur et surement pas par un étranger. D'une voix sure de lui, il demanda à l'agresseur de lâcher sa victime. Ils se retournèrent pour voir le mystérieux cavalier. Il partit au trot et ordonna à Layla de se baisser. Elle n'eut pas besoin qu'on lui dise deux fois pour s'exécuter. Son agresseur surprit par ce renfort inattendu lâcha Layla qui en profita pour se mettre à terre. Les mains sur son visage, la jeune femme ne voulait pas voir ce qu'il venait de se passer. Elle entendu le bruit d'une lame, bien qu'étouffé par celui des sabots du cheval contre les pavés. Lorsqu'elle se retourna, Layla vit son agresseur à terre, mort décapité. En voyant le corps, Layla ne put s'empêcher de faire un bond en arrière et de se coller contre le mur avoisinant. C'était la première fois que Layla voyait un corps d'aussi prêt et n'arrivait pas à en croire ses yeux. Mais pourtant elle n'arrivait pas à ressentir la moindre compassion pour cet homme. Le cœur battant et les yeux fuyants, la Telmarine serrait les manches de sa robe contre elle, les jambes recroquevillées contre elle-même. Elle avait échappé à une mort certaine mais aurait tellement aimé ne pas être présente dans cette ruelle ce soir là, pourquoi est ce que ça tombait sur elle ?

    Alors que son sauveur lui demanda comment elle s'appelait, une femme sortit de l'obscurité. Layla posa les yeux sur la jeune femme. Cette dernière avait le regard hautain, se sentait elle si supérieure à la Telmarine. Layla n'était pas le genre de fille qu'elle voulait qu'on prenne en pitié, elle soutint son regard sans vaciller. Tout en cette femme qui semblait s'appeler Elora répugnait la Telmarine. Elle avait beau être fille de paysan, elle n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et avait plutôt du répondant pour une femme. Mais pour le moment, Layla n’avait pas particulièrement envie de dire quoique ce soit. Le soldat s’approcha doucement d’elle et examina doucement sa plaie. Inconsciemment, Layla eut un geste de recul puis elle le laissa regarder son entaille. Elle avait presque oublié cette blessure avec tout ce qu’il venait de se passer. Elle effleura la plaie et sentit le bout de ses doigts s’imbiber de sang. Ecœurée par ce liquide visqueux, Layla laissa sa plaie tranquille et essaya tant bien que mal à se relever. Elle n’allait pas rester par terre et s’aida du mur derrière elle pour se relever. Elle sentit ses jambes vaciller sous son poids, elles tremblaient et ne semblaient plus vouloir porte la Telmarine. Le soldat se retourna et demandant d’une façon assez autoritaire aux yeux de Layla ce que les deux femmes faisaient encore là. Avant que l’autre femme ne réponde, puisqu’elle avait répondu à question qui ne lui était normalement pas destinée, Layla prit la parole en première. La voix était encore légèrement cassée, pas encore remise de ce qu’il venait de lui arriver.


    "Je… Je voudrais vous remercier de ce que vous avez fait pour moi… Vous au moins avez fait quelque chose…"

    Layla jeta un regard noir à l’autre femme. Elle n’était pas du genre à être rancunière mais il ne fallait pas qu’Elora espère que la Telmarine se jette à son cou pour la prendre dans ses bras.
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Miraz de Telmar

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MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeSam 10 Juil - 10:35

Contrairement à la rumeur, Perhan le Balafré accordait un prix à la vie humaine. Celle de ses hommes, principalement, et voir ce soldat qui n'avait rien fait d'autre de sa vie que la consacrer à obéir aux ordres, patrouiller le jour durant et se bourrer le coing la nuit planté aussi bêtement par un crétin inconscient l'affligeait au plus haut point. Bien sûr, quand on s'engage dans l'armée c'est un risque à courir, mais lui était sans doute père de famille et le capitaine du Guet aurait encore une fois de plus à aller annoncer la triste nouvelle, le lendemain matin.

Le duc se redressa, glissant la plaque de bronze dans sa bourse. Ses yeux de glace se posèrent sur la jeune femme.

-Si tu fais référence à ces incapables trop beurrés pour réagir, ne t'en fais pas, je leur ferait passer le goût des escapades nocturnes.

Un haussement d'épaules, puis:

-Ne me remercie pas. Je n'ai fait que mon devoir de soldat.

Il avait peut être un peu outrepassé son devoir, certes, décapiter les marauds n'entrait pas vraiment dans ses attributions. Mais le Balafré était un homme droit et strict, et tout manquement à l'ordre, tout ce qui dépassait se devait, dans son esprit, d'être puni. Et éliminé, si ça ne suffisait pas.

-Tu devrais rentrer chez toi, jeune fille. Tu as eu assez d'ennuis pour ce soir.

Perhan adressa un regard froid à l'autre femme.

-Quant à toi je te le répète, passe ton chemin. Tu n'as plus rien à faire ici.
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Elora Greenfield

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MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeMar 3 Aoû - 23:35


    Je les regardaient parler tout en me retenant de rire. C'était vraiment .. honteux .. on dirait deux petits tourtereaux, ça en devient agaçant les ' oh je vous remercie ' & les ' je fais juste mon devoir. ' ouais ouais, aller part ma petite, part, tu me fais pitié.. Mmmh .. me voilà a parler toute seule, de mieux en mieux dis donc. lorsqu'enfin, cette femme partie, je m'approcha de se soldat, avec un immense sourire sur les lèvres.

    « Mmh .. Monsieur me donne des ordres. Je ne suis pas votre soldat. Et cette rue ne porte point votre nom, je n'est pas a vous obéir. Et tout comme moi, vous savez très bien que vous ne pouvez rien me faire. Je ne fais que me balader .. »


    Je souris de plus belle puis m'adosse contre le mur. Je le regarde longuement dans les yeux, voilà que commençais l'un de mes sort d'envoûtement. Ceci devenait promettant ..

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Miraz de Telmar

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MessageSujet: s   Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeMer 11 Aoû - 19:56

Perhan n'était pas un tendre, mais visiblement il avait trouvé quelqu'un à même de lui tenir tête sur ce terrain là, quelqu'un d'assez courageux -ou inconscient- pour ne pas la boucler en sa présence.
S'étant détourné pour s'en aller, il pivota lentement vers la femme qui venait de parler, et ses lèvres s'étirèrent en un long, long sourire mince comme un couteau, et tout aussi tranchant. Ses yeux étaient noirs dans l'ombre, animés d'une colère mauvaise et d'une cruauté presque animales.

-Tu parles trop, femme; ne te mesure pas à moi. Pour la dernière fois je te le répètes, passe ton chemin.

Il n'était pas homme à ne pas regarder quelqu'un dans les yeux quand il parlait; piège, quand on s'adressait à une sorcière, mais ça, il ne le savait pas encore, et ne le sut que lorsqu'il sentit le fourmillement familier d'un sortilège dans son esprit, cet engourdissement étrange qui saisissait les sens, et ces voix... Des murmures. Chatoyants, presque envoûtants. Ils arrachaient à son esprit des souvenirs de paroles pour les utiliser à leur profit; ils se grimaient en choses douces pour cacher leur venin et les yeux de cette femme étaient des puits, des gouffres qui appelaient à la perte, à la noyade...

Avec une grimace douloureuse, Perhan s'arracha à ces deux flaques traîtresses qui se nichaient au creux des paupières de la sorcière. Il serra les poings jusqu'à en avoir mal, pour se tirer des rets de ce sort, pour résister à l'appel des voix, des murmures, des chuchotements.. Il haïssait la magie, de toutes ses forces, de toute son âme et avait tant de fois été floué par cet art démoniaque qu'il préconisait à présent d'abattre séance tenante toute personne ayant une accointance quelconque avec la magie. Le fait que certains sorciers et sorcières œuvrassent pour le royaume telmarin ne semblait pas troubler sa conscience outre mesure.

Le duc se détourna un instant, et puis, avec un léger grincement de douleur lorsqu'il s'arracha tout à fait à l'emprise du sort, expédia un revers de main à la sorcière, y mettant toute la force de sa colère et de l'humiliation qu'il avait brièvement ressentie à se voir embobiné par cette étrangère si orgueilleuse. Perhan était un tantinet soupe au lait, et c'était ça qui faisait de lui un homme dangereux. Dangereux, car imprévisible.

Un chuintement salua le retour de la lame au clair qui étincela dans un rayon de lune.

-Rien de mal? Tu n'as pas à m'obéir?


La voix du vieux duc grondait comme un ouragan. C'était un homme fier, qui avait sacrifié sa vie entière au service de son pays. Un homme forgé dans le même acier que son épée, aussi dur, aussi inflexible... Aussi meurtrier.
Un rire résonna, sauvage.

-Tu me manque de respect, femme; tu refuses d'obéir à un ordre direct, tu me défie, et je peux même considérer ton petit tour de passe-passe comme une agression, sais-tu? L'usage de la magie est interdite entre nos murs et pour cela le roi pourrait prononcer la sentence de mort à ton égard.

A nouveau, un ricanement cruel entrecoupa ses paroles.

-Mais qui suis-je pour te dire cela? Je n'ai même pas prit la peine te t'informer de qui te mènera à l'échafaud, sorcière.

Perhan se redressa de toute sa hauteur, montagne menaçant dans le ciel noir, le pâle clair de lune soulignant d'ombres chaque cicatrice, chaque ride, et l'éclat glaçant de ses yeux noirs. Il avait quelque chose de terrible, d'implacable, comme si l'homme vieillissant qu'il était quelques minutes plus tôt avait totalement disparu, métamorphosé en réelle machine à tuer.

-Perhan de Guise, dit le Balafré, ma belle; duc et pair du royaume, général des armées de Telmar. Et à ce titre j'ai le droit de te faire obéir, douce amie, et de te punir pour ton arrogance...

Tuer, tuer! Son esprit brisé ne pensait plus qu'à ça maintenant que les feux de la colère s'y étaient embrasés, attisés par ce regard, cette bouche qui souriait comme un serpent, cet orgueil, ce mépris qui se lisaient en elle... Sorcière! Qu'elle fasse profil bas, ou bien le vieux duc mettrait tout en oeuvre pour qu'elle connaisse le traitement que les telmarin réservaient à leurs magiciennes et autres bricoleurs de sortilèges..
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Elora Greenfield

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MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeMer 11 Aoû - 23:09

    Avançant en souriant, je regardait le jeune homme se battre contre mon envoûtement. Chose dont il avait l'air d'avoir bien de mal. Je m'arrête devant lui, ne le lâchant pas une seule fraction de seconde. C'est que monsieur résistait, tout de même, mais bon, si il n'y a pas de résistance, c'est beaucoup moins drôle.

    « Oh non, je ne vous manque pas de respect. Je suis simplement franche. Tuez-moi, si vous le souhaiter, mais comme vous le pensez, je suis une sorcière, ne l'oublier pas. »


    Le fait qu'il aie parler, avait montrer qu'il avait tout de même réussi à résister à mon envoûtement, mais il était tout de même, légèrement flagada et c'est pour cela que je comptais bien renouveler mon envoûtement, un peu plus tard. Je termine par lui tourner autour telle une panthère tournerais autour de son repas puis, je m'arrête derrière lui. J'approche mon visage de son oreille, puis lui susurre;

    « Monsieur aime tenir tête.. »


    Je souris puis recule de deux pas. Après qu'il s'est mis face à moi& qu'il m'est dis son nom. J'eus un bref sourire en coin avant de lui dire, tout en fessant une révérence;

    « Ravie de vous connaître, monsieur Perhan de Guise. »
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Miraz de Telmar

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MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 11:45

[heu chérie t'as raté un wagon, perhan n'est pas jeune et il vient de te flanquer une rouste :o ]
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MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...    Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...  Icon_minitime

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Une soirée bien arrosée, et tout peut arriver...

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